Le 1er mars 2019, il s’est tenu l’Atelier Nationale de Validation des Supports Pédagogiques harmonisés et innovants pour le préscolaire. L’atelier s’inscrit dans un projet plus large, porté par l’ONG Planète Enfants & Développement et financé par l’Agence Française de Développement (AFD), la Coopération Monégasque et la Fondation Agir pour les enfants. Il a débuté en 2016, pour une durée de 3 ans, et a pour objectif principal d’améliorer la qualité de l’éducation préscolaire au Faso.

L’atelier du 1er mars était la dernière phase d’un long processus d’élaboration de supports pédagogiques harmonisés, qui a réuni une cinquantaine de responsables de l’enseignement au Burkina Faso. Auparavant, les supports avaient été expérimentés sur le terrain, pendant 6 mois, par des professionnels formés. Les contributions de ces derniers ont été prises en compte, afin d’améliorer et d’harmoniser les documents et pratiques dans l’éducation préscolaire au Burkina.

Après de derniers amendements, et sous réserve de l’adoption de ces derniers, les nouveaux supports pédagogiques, composés de 16 fiches pédagogiques et d’un guide méthodologique d’utilisation ont été adopté ! Ces documents vont contribuer à améliorer l’accès et la qualité de l’éducation préscolaire, dans l’ensemble du pays.

Seydou Soulama, conseiller technique duMinistère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire était présent à l’Atelier : « La démarche est très positive et très pertinente, parce qu’elle part d’un constat, qui est, qu’au niveau du préscolaire, on avait des différences de pédagogies d’un établissement préscolaire à un autre, d’un enseignement à un autre dans un même établissement et aussi pour les stages pratiques, la pédagogie différait. »

C’est face à ce constat, que, PE&D a commencé à harmoniser les pratiques. Selon lui, « cela va améliorer considérablement la qualité de l’enseignement préscolaire puisqu’on aura une pédagogie unique, harmonisée, uniforme pour tous les établissements, adaptée au contexte burkinabè.

En conclusion, pour Monsieur Soulama, « l’adoption de ces supports innovés va contribuer considérablement à améliorer l’éducation de nos jeunes enfants ».