Booster l’éducation préscolaire au Burkina Faso est l’objectif que se fixe le Réseau des Organisations pour le Développement de l’Education au Burkina Faso (RODEB). Il a créé à cet effet un cadre de réflexion dénommé «l’éducation en marche », qui tient sa première réflexion sur « la problématique de l’accélération de l’éducation  préscolaire au Burkina » du 14 au 15 juin 2017 à Ouagadougou.  

Le taux d’éducation préscolaire au Burkina est estimé à peine  à 5% et 96% des enfants en âge du préscolaire (3 à 5 ans)  n’ont pas accès aux services d’encadrement des jeunes enfants.

Le constat fait ressortir aussi que ce volet de l’éducation relève  du domaine du secteur privé et reste concentré dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Le cadre de réflexion «l’éducation en marche » voulu par le Réseau des Organisations pour le Développement de l’Education au Burkina Faso (RODEB) pose donc la problématique pour envisager des propositions de solutions.

« Dans les autres provinces et départements reculés, ce volet d’enseignement n’existe pas, alors que les enfants de ces localités ont besoin aussi de bénéficier des services de l’éducation préscolaire au même titre que ceux de la capitale », dit Albert Béremwidougou, président du réseau.

Pour lui, des initiatives privées communautaires peuvent être envisagées, pour  assurer l’épanouissement des enfants dans les autres   localités.

Ce pan de l’éducation n’est pas occulté par le ministère, assure Judithe Estelle Nanema, chargée de mission, représentant le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, tout en félicitant la constitution.

Il est indiqué, dit-elle, dans le programme de développement stratégique de développer l’éducation préscolaire par la construction d’infrastructures et la formation des moniteurs.

Au terme de cette rencontre entre acteurs de la société et l’administration publique, les différentes propositions issues de ces réflexions seront soumises au ministère de l’éducation.

Revelyn SOME

Burkina24